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Visite libre du musée

Musée des Beaux-arts et de la Dentelle

Samedi 17 mai, de 16:00 à 21:59

Alençon, Orne

Installation pour handicap moteur

À propos

Le musée vous ouvre gratuitement ses portes à partir de 18h. L'occasion de visiter les trois collections permanentes :
- la collection Dentelles : découvrez la dentelle au Point d’Alençon, dont le savoir-faire d’exception est inscrit depuis 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Cette dentelle à l’aiguille, unique au monde, est réalisée entièrement à la main avec du fil de coton blanc. Pour réaliser l’équivalent d’un timbre-poste, 7 à 15 heures sont nécessaires !
- la collection Beaux-arts : de Giovanni Massone à Bernard Buffet, la galerie de peinture retrace 500 ans d'histoire de l'art à travers les écoles française, italienne et nordique.
- le Cambodge d'Adhémard Leclère : une collection d'objets d'Asie du Sud-Est a de quoi intriguer en Normandie. On la doit à Adhémard Leclère : cet Alençonnais a travaillé dans l’administration française en Indochine de 1886 à 1911. Le fonds d'objets cambodgiens qu'il a constitué et donné au musée figure désormais parmi les collections de référence pour l’étude de la culture khmère.
Vous pourrez également en découvrir davantage sur l'histoire de la Manufacture royale de dentelle à Alençon grâce à l'exposition temporaire Créer pour Louis XIV. Dentelles de pouvoir. Cette exposition est consacrée à la production dentellière à l’aiguille française de la seconde moitié du XVIIe siècle, une période extrêmement féconde au cours de laquelle la dentelle devint une affaire d’État.

Dès le XVIe siècle, l’Italie était un centre florissant pour les arts textiles avec lequel le duché d’Alençon entretenait des relations privilégiées. Plusieurs édits somptuaires tentèrent de limiter voire d’interdire totalement l’usage des dentelles étrangères dans l’ornement des costumes, afin de stopper l’hémorragie de capitaux hors des caisses du royaume. Face à l’inefficacité de la prohibition, Jean-Baptiste Colbert imposa de faire fabriquer en France une dentelle capable de concurrencer celle de Venise et créa la Manufacture des Points de France le 14 août 1665 afin de pourvoir aux colossaux besoins de la Cour et du Roi et ainsi rééquilibrer la balance commerciale française.

La Manufacture des Points de France, outil au service de la gloire du Roi Soleil mais également de la politique industrielle et économique de Colbert, fut une entreprise éphémère. En effet, par l’arrêt du 16 février 1675, Louis XIV ne renouvela pas le monopole de la Manufacture. Elle marqua cependant un véritable tournant pour l’art dentellier en France, plus particulièrement dans l’Orne, en lui permettant d’évoluer rapidement vers une production d’excellence. Le savant métissage entre un savoir-faire venu d’Italie et le goût du Grand Siècle donna naissance à une dentelle véritablement unique, de laquelle découle les célèbres dentelles d’Alençon et d’Argentan, fleurons de l’industrie dentellière française pendant près de trois siècles.

L’exposition réunit une trentaine d’œuvres, dont certaines sont exposées pour la première fois au public. Le parcours s’ouvre par une sélection de dentelles italiennes du XVIIe siècle en Gros Point et Point plat de Venise pour resituer les productions en faveur à la Cour du Roi de France que les dentelles issues des bureaux de la Manufacture devaient concurrencer. De superbes pièces en Point de France destinés aux élites issus des fonds anciens ont été exceptionnellement sorties des réserves. Elles entrent en dialogue avec des volants offerts l’année dernière par une généreuse donatrice. Elles mettent en lumière le gout à la française développé par les peintres du Roi dans les modèles des précieuses étoffes et témoignent de la conception globalisante des arts du décor sous le règne de Louis XIV. Pour compléter les collections du musée, la Ville d’Argentan et un collectionneur privé ont généreusement accepté de prêter des œuvres remarquables. Le parcours s’achève par l’évocation du retour au style du Grand Siècle dans les productions des deux derniers grands fabricants de dentelle à l’aiguille de Normandie : Lefébure et Huignard.

Le lieu

12 Rue du Capitaine Charles Aveline, 61000 Alençon, France

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Infos

Collection de dentelles de différents centres dentelliers européens du XVIIe siècle à nos jours et collection de référence en dentelle au Point d'Alençon. Collections de peintures : écoles française et hollandaise du XVe au XIXe siècles. Un fonds consacré à l'ethnographie du Cambodge (plus de cinq cents objets du quotidien cambodgien à l’œuvre d'art khmère) constitué par Adhémard Leclere (1853 - 1917) alençonnais d'origine et dernier résident général du Cambodge.

À l’extérieur, le musée est accessible par des rampes d’accès, les étages sont accessibles grâce à un ascenseur. Une boucle magnétique est disponible sur demande à l’accueil du musée. Venir au musée : par la route (A 28 – RN 12 – RN 138 – RN 155), par le train (Paris-Alençon (≈ 2h) – Lignes Paris / Granville et Caen / Tours). Se stationner : rue Jullien (à l’intersection de la Rue Louis Lallemant), parking au sein de la cour Capitaine François Bouilhac, place Foch (place de l’Hôtel de Ville), parking de la Dentelle.

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